Carole : « On est Carole et François, parents de trois enfants, donc on est cinq. On avait besoin d’une grande maison de 200 mètres carrés, qui était parfaitement placée pour nous, mais qui n’était pas suffisamment isolée, d’où le début de toute cette aventure. C’était une passoire énergétique, la maison était pas isolée du tout et donc on a eu envie de la rendre un peu moins énergivore. »

François : « C’était pas possible qu’on laisse une passoire thermique et qu’on chauffe l’extérieur. Donc les travaux c’est une enveloppe de 51 000 €. Il y a l’Anah qui subventionne à hauteur de 19 500 €, c’est à peu près 40 %. »

Anaïs Dupre, Conseillère Maison du logement (Espace conseil France Rénov’) : « Le ménage reste maître d’ouvrage et décideur de ses travaux. On est vraiment là pour accompagner sur des conseils neutres et gratuits. On a aussi une analyse de la capacité financière du ménage donc on va rechercher un maximum de financeurs pour que le projet, bien sûr, soit le plus pérenne possible, et que le reste à charge de la part du ménage soit le plus faible possible. »

Carole : « On a fait faire des devis auprès d’entreprises RGE et puis ensuite on leur a soumis les devis pour qu’ils vérifient que c’était cohérent par rapport à ce qu’on souhaitait. Et donc une fois qu’ils ont validé les devis, on a pu faire valider les travaux. »
François : « Et ensuite ils nous ont accompagné justement sur les démarches de subventions. Donc auprès de l’Anah, c’est eux qui géré la diffusion de nos devis et le contact, en fait, avec l’Anah. »

Anaïs Dupre : « On est vraiment présents de A à Z, de l’information à l’accompagnement, jusqu’à la fin des travaux. Le conseiller, il a une posture vraiment pédagogique. L’idée c’est d’apporter des conseils les plus neutres posssibles. »

Carole : « Isoler les combles, c’était vraiment la grosse partie du chantier. Et puis, on a isolé un mur extérieur et on a changé surtout toutes les ouvertures, toutes les fenêtres pour en faire du double vitrage. On voulait vraiment faire le plus local possible, utiliser les matériaux les plus biosourcés... Qu’il y ait le moins d’impact possible sur l’environnement, c’était important pour nous, et c’était cohérent par rapport à ce que la Maison du logement nous a conseillé aussi. »

Anaïs Dupre : « On a pu constater, depuis 2016, qu’on a 72 % des ménages que l’on a accompagnés, qui ont choisi un scénario optimisé, donc conseillé par le thermicien, par rapport à leur projet initial de départ. Donc c’est là où on voit vraiment le rôle prépondérant du conseiller dans l’accompagnement. »

Carole : « On a été bien accompagnés, c’était facile et confortable. »

François : « Oui, c’est très pratique. C’est tellement plus simple, et de se sentir guidés et d’avoir des avis, parce qu’on est pas du métier. N’étant pas du métier, c’est quand même l’avantage d’avoir un avis professionnel et un accompagnement, qui facilitent quand même beaucoup les choses.